Aujourd’hui j’ai mange des cigarettes et j’ai bu de l’amertume.
J’ai regarde mon telephone. Vous n’avez aucun nouveau message. J’ai regarde ma boite mail. Vous n’avez aucun nouveau message. Je ne savais plus ou regarder. Alors j’ai attendu les mains moites et le coeur au bord des levres.
J’ai fait des blagues, j’ai raconte des histoires. Je suis bonne menteuse quand je veux. J’ai lu des blogs, regarde des photos.
C’est trop con.
Je me suis exilee dans le petit bureau, celui qui capte mal la wifi a cote de la terrasse. Comme ca si j’etais triste personne ne pouvait le voir.
J’ai attendu le coeur battant toute la journee ma sentence. Comme une petite fille qui se fait gronder par sa mere.
C’est trop con.
J’ai rafraichi ma boite mail 14 fois, j’ai refume une cigarette et je n’ai toujours rien mange. J’attendais.
J’attendais un eclair de genie, j’attendais une revelation, j’attendais qu’on m’aime. Les crises ca dure jamais, ca s’arrange.
C’est trop con.
J’ai ecrit 20 posts sur mon blog. J’en ai publie 2 je les effaces ensuite. Je veux pas passer pour une pleureuse des internets. Je veux pas qu’une fois de plus vous me voyez me rouler en boule sur le sol pour hurler et pleurer parce putain la vie est trop une pute et je suis putain de malheureuse.
C’est trop con.
Il est 19h45 j’attends toujours. Et j’attendrai demain et le jour d’apres. Et celui d’apres s’il le faut.
J’attendrai parce que c’est vraimen trop con.
Je suis ton blog avec Feedly. Et j’ai eut des notifs quand tu as publiés les deux posts effacés. Et je suis personne. Mais j’ai juste envie de te dire que je pense à toi. Même si je te connais qu’à travers ton blog. Mais je pense à toi, parce que j’ai vécu la douleur du “je ne sais pas ce qui va arriver, mais je m’en doute”. Ca vaut ce que ça vaut. Tendres bises.
Je t’envoie de l’amour anonyme, depuis le froid internet.