Je viens enfin de faire développer les photos de mon anniversaire. Oui c’était y’a deux mois et oui j’ai bien dit “développer”.
Pourquoi tant de temps me demanderez vous (parce que vous êtes curieux petits bougres)? Et bien parce que ma mère s’appelle procrastination et qu’elle est mère de tous les vices, un truc du genre.

Je crois que j’aurai toujours autant de mal à lâcher 15€ pour une impression photo.
Entre les photos des jambes de ma soeur, la photo du Choup qui est ressortie toute noire (serait un signe? Non une photo). et les 5 photos de mon neveu de piètre qualité, ça me donne envie d’entrer en rébellion et de développer moi même mes photos.

Parce que OUI, Madame, Monsieur, je sais développer des photos.
C’est d’ailleurs au club photo du collège que j’ai rencontré Jérôme qui a été le premier garçon amoureux de moi. (et le premier à faire son coming out). Mais là je digresse. Dis graisse. Graisse. (j’ai fait cette blague un millions de fois je m’en lasse jamais).
Le mercredi après midi on allait sur les bords (nauséabonds) de la Cagnes prendre en photo des canards. Et sinon on transformait la salle de dessin en studio photo. On avait tiré nos portraits. J’étais la seule à avoir fait un portrait de moi même de dos. Parce que oui, dès l’âge de 12 ans j’avais déjà cette fièvre créatrice en moi.

Mais tout ça c’était au début de l’année quand c’était encore fonky fresh. Le reste du temps (soit à peur près pendant 9 mois) on a développé des tonnes et des tonnes de photos. Ce qui me fait penser que j’avais 12 ans, je passais tous mes mercredis avec un homme d’un cinquantaine d’année dans une salle noire qui puait le révélateur.

Tout ça pour dire que oui je sais développer des photos.
Et faire des cakes au thon.

Et des pipes.

Ohhhh ça va hein. Vous me trouvez vulgaire? TANT MIEUX.