Love don’t love me.

Tu sais que là j’aurais pu avoir un enfant de 8 ans?

J’étais enceinte quand ma soeur était enceinte.

J’aurais du avoir un enfant.  Maintenant ça se trouve j’en aurai jamais.

Je suis sûre que ça aurait été un garçon. Il aurait été roux. Un petit roux mignon avec des tâches de rousseur. Il aurait été cool parce que j’aurais pas été chiante. Je l’aurais aimé comme personne. Je lui aurais acheté des baskets trop mignonnes et je lui aurais appris à faire du vélo. Je lui aurais lu des livres et appris des chansons.

Cette année, tout le monde dans mon entourage a eu des bébés. Même mon ex. Et cette invasion de photos de bébés sur Facebook ça ne fait que me rappeler tous les jours que moi aussi je pourrais être à leur place. Mais j’ai laissé partir mon bébé et l’amour de ma vie.

Avant j’y pensais pas trop. Maintenant que j’ai 30 ans j’y pense tous les jours. Alors peut être qu’il faudrait que je compense avec autre chose. Que je bosse trois fois plus ou que j’achète un hamster.

J’ai passé une année de merde. Je pensais que 2015 était naze mais 2016 remporte haut la main la palme de merditude catégorie année pourrie.

C’est comme si à chaque instant de cette année où je pensais avoir un peu de répit, la vie m’avait mis une claque dans la gueule. Mais non je vous jure j’exagère pas. J’imagine que grandir c’est ça. C’est demander à tes potes de payer ton loyer parce que ce gros con de sa race de client de merde refuse de payer et que t’as déjà la facture d’eau en retard. Et bien sûr je suis la reine des bonnes décisions. C’est seulement quand je me suis retrouvée sans taff que j’ai décidé que j’allais m’inscrire à un club de boxe. Bah oui. Pourquoi pas aller dépenser l’argent qu’on a pas à se faire taper dessus? Je m’applaudis à bras ouvert. CLAP CLAP CLAP (au passage applaudir à bras ouvert je suis fan de moi même je pense breveter cette expression)

Je me plains parce que ça fait du bien. On est vendredi soir, je suis sobre et au boulot, j’avais besoin d’une épaule sur laquelle pleurer mais comme j’ai décidé d’arrêter de me plaindre en 2013, il me fallait bien une excuse. Alors merci internet, merci la toile, le world wide web et le wild wild west, ça va mieux maintenant je vais aller me coucher.

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