En fait, si là maintenant on me faisait un électrocardiogramme, on verrait une sinusoïde hardcore qui alternerait entre les valeurs très très négatives et les pics positifs.

Je passe mon temps à me dire oui/ok/mortel/je vis dans un champignon magique et mes cheveux font de la harpe et non/c’est mort/ je me suis emballée/ je vis dans un cratère poussiéreux et j’ai des pellicules.

Je suis sans cesse sur le qui vive en train de me poser des questions sur la vie et la recette du coca. (Coca leaves Cola nuts les mecs laissez tomber je suis l’arrière petite fille de John Pemberton).
Si bien que je ne suis jamais vraiment tranquille.

J’écris un truc/ je l’efface dans les heures qui suivent, j’accepte d’aller boire un verre/ j’annule une heure avant , je dis oui à n’importe quoi / je me rétracte juste après, je décide de faire un régime/j’achète un paquet de shoko bons.

Alors j’essaie de me modérer, de me retenir et de  prendre exemples sur les expériences du passé. Et puis dans la seconde d’après je me dis que j’emmerde la vie.

Comme l’a très bien dit Lorie pour moi “Je vais vite je m’entraîne à ne pas perdre une seconde.” Si bien que je fais très souvent de la merde.
Quand j’étais en 6ème mon film préféré c’était The Craft. Avec mes copines on croyait trop que c’était la vie et que nous aussi on pouvait devenir des sorcières. Dans ce film les filles disaient un truc du genre il vaut mieux faire des trucs de ouf et le regretter plutôt que de regretter de n’avoir jamais rien fait de sa vie.

Alors oui je remets la faute sur un film des années 90 mais c’est parce que je n’ai aucune excuse. J’aimerais bien sortir une histoire bien glauque de ma petite enfance avec une histoire de placard, de doigts et de cousin qui avait la diarrhée (et ça fait des chocapics) mais même pas.

Ma vie n’est pas assez rock’n roll