Tu sais les chansons qui arrivent comme ça de nulle part et qui posent leurs bagages dans ta tête.
Bah ouais. Corona.
Dans une autre vie j’ai du être danseuse du Dance Machine.
Ou éleveuse de licornes.
C’est toujours les gens les moins bien habillés qui te font des remarques sur ton style, ce sont toujours ceux qui te font le plus de mal qui te disent “Je veux pas te faire de peine.” Bah non. Alors arrête de remuer le couteau rouillé dans la plaie. Arrache le pansement d’un coup et ça ira mieux pour tout le monde. Si la vie était si simple.
Avec des si on serait heureux. Mais il n’y a que des mais. Je crois que je suis née triste. Je suis venue, j’ai vu j’ai boudé.
Hier j’ai vécu mon conte de Noel à moi.
Tu sais lecteur j’aime bien les fêtes de villages, les orchestres de la mairie et ce genre de trucs. Donc forcément les patinoires en plein air c’est totalement mon délire. Après avoir passé la journée au lit hier j’ai voulu voir la patinoire et j’ai été happée par une sono qui hurlait un truc qui devait probablement être du David Guetta. Ou peut être Les démons de Minuit. Je ne sais plus. Tout se ressemble.
Du coup je suis allée voir et là SURPRISE. Philippe Candeloro. Mais Philippe Candeloro des grands jours, dans toute sa splendeur. Philippe qui patine un peu. Philippe qui parle beaucoup. Philippe qui fait des blagues de cul devant les enfants qui demandent à leur parents “C’est quoi 69?”. Avec lui, sa troupe de danseuses qui n’ont pas toutes su rester debout et big up à celle qui après s’être cassé la gueule devait allumer une chandelle magique qui est restée éteinte. Puis Philippe a chaussé des sortes de patins Ugg avant de faire des sauts de cabri sur la piste et de dire “On a voulu faire un geste et accepter d’être très peu payés pour cette performance à cause des économies du marie”.
Un vrai moment de magie.